Notre Team Ambassador · Pride House 2024
Je suis ravie d’ouvrir la voie en tant que première athlète asiatique ambassadrice de la Pride House pour les Jeux olympiques de Paris 2024, et mon engagement est inébranlable en faveur de la diversité, de l’équité et de l’inclusion. En partenariat avec Pride House, je défendrai farouchement l’égalité LGBTQ aux Jeux olympiques. En tant qu’athlète asiatique, queer, visible et fière de l’être, j’aspire à allumer une étincelle chez mes collègues athlètes asiatiques, en les incitant à embrasser l’authenticité sur le terrain de jeu et en dehors.
Amazin LeThi est une icône LGBTQ mondiale, célébrée pour son impact mondial en tant qu’oratrice, défenseur des droits des LGBTQ, athlète et leader dans le domaine du changement culturel et de la justice sociale. En tant qu’athlète asiatique LGBTQ inégalée, avec plus de sept rôles d’ambassadrice internationale du sport LGBTQ, elle démonte sans crainte les barrières. Reconnue par plus de 30 organisations internationales, dont Human Rights Campaign et GLAAD, Amazin a reçu le titre de citoyenne honoraire de l’État de Géorgie pour son action militante et communautaire dans le Sud. Le magazine Forbes l’a mise en lumière au cours du mois de l’héritage des insulaires du Pacifique asiatique, en la désignant comme l’une des six femmes asiatiques à suivre.
Sommité en matière de diversité, d’équité et d’inclusion, Amazin LeThi attire l’attention en tant que conférencière, conseillère et consultante auprès d’entreprises Fortune 500, de gouvernements et d’entités mondiales. Son influence s’étend de la Maison Blanche au Prince’s Trust, où elle guide la défense des droits de l’homme, des stratégies d’IED, des sports et des droits des LGBTQ.
Pionnière de l’égalité asiatique et LGBTQ, elle a joué un rôle essentiel dans la campagne « Out For Biden » du président Biden en 2020 en tant que conseillère numérique pour les communications LGBTQ et asiatiques, renforçant ainsi un message d’inclusivité et de changement transformateur.
En 2023, Amazin a affirmé son récit dans le premier livre de Florence Schechter, « V », publié par Penguin Books, ce qui l’a consolidée en tant que voix importante dans la conversation mondiale sur l’égalité et l’inclusion. En 2024, Amazin est devenue la première ambassadrice asiatique de la Pride House des Jeux olympiques de Paris 2024.
J’ai accepté avec un énorme plaisir d’être ambassadrice pour témoigner qu’on peut être lesbienne et chercheuse au CNRS 😉 et plus généralement, qu’on peut aimer qui on veut, être qui on veut et avoir le boulot de ses rêves !
Ça va même avec : plus on est heureux dans la vie, mieux on réussit partout !
Mon message à toutes et à tous: soyez aligné.e.s avec qui vous êtes profondément et tout sera plus facile. J’ai accepté aussi pour célébrer la diversité de la communauté LGBTQ+, affirmer qu’on a le droit d’aimer qui on veut et envoyer du love à tous.tes les athlètes – et particulièrement à celleux des JOP
Anne-Laure Delatte est directrice de recherche au CNRS associée à l’Université Dauphine PSL et membre du Conseil Général de la Banque de France.
Elle a dirigé l’équipe maco du CEPII, un centre de recherche des Services du Premier Ministre, et occupé le poste de Directrice adjointe du centre de 2016 à 2020; elle a été membre du Conseil d’analyse économique de 2017 à 2019 et elle était professeure invitée à l’université Princeton entre 2014 et 2016.
Elle a participé activement aux campagnes présidentielle et législative en 2022 e 2024 et continue à dialoguer de près avec parti politiques et ONG.
Anne-Laure s’est faite une réputation à l’international et est considérée comme une spécialiste des questions financières et européennes.
Elle a créé le podcast « Un shot d’Éco » et tenu une chronique mensuelle pour Libération pendant 8 ans.
Elle a publié « l’état de droit dans le mur » en 2023 et elle fait désormais partie de l’équipe de « On n’arrête pas l’éco » sur France Inter le samedi matin
Elle fait du basket avec l’équipe Comxte qui change la place des fxmmes dans l’espace public depuis 2021, du kite quand il y a du vent et a découvert l’escalade récemment. Bref, une journée sans sport ne vaut pas la peine d’être vécue.
Mon engagement en tant qu’ambassadrice de la Pride House est d’être le modèle dont j’avais besoin en grandissant en tant qu’athlète homosexuelle handicapée. Il n’y a pas de place pour la discrimination LGBTIQA+ dans le sport et je m’engage à utiliser ma plateforme pour renforcer notre communauté queer et promouvoir une culture au sein du sport d’élite qui embrasse tout le monde, indépendamment des facteurs de diversité, y compris la sexualité, le genre et le handicap.
Anu Francis est une para-triathlète d’élite classée deuxième au monde avant ses débuts aux Jeux paralympiques de Paris. En 2023, Anu a décroché l’argent aux Championnats du monde et a remporté l’épreuve paralympique de Paris. Elle a été nommée athlète de l’année 2023 du programme d’athlétisme individuel SASi et personnalité sportive de l’année 2024 de l’Onkaparinga. Jusqu’à présent, en 2024, Anu est devenue trois fois championne d’Océanie et a remporté sa première victoire dans les World Triathlon Para Series.
Ouvertement gay et vivant avec de multiples handicaps, dont une maladie neurologique unique en son genre, Anu n’est pas étrangère à la discrimination et aux complexités de l’intersectionnalité. Par le biais de la défense et de la visibilité, Anu s’efforce d’utiliser sa plateforme en tant qu’athlète pour favoriser l’inclusion dans le sport et au-delà.
En dehors de sa carrière sportive, Anu est étudiante en sciences de l’exercice et en physiologie clinique de l’exercice, mentor et assistante pour les personnes handicapées, et entraîneuse de triathlon. Elle est ambassadrice principale pour 2024 dans le cadre du programme « Thrive with Pride » de l’Institut australien du sport.
Le parcours d’Anu, athlète et entraîneur ouvertement gay et handicapé, témoigne du pouvoir de l’inclusion et de la diversité dans le sport, éclairant la voie vers un monde où l’identité de chaque athlète et de chaque individu est respectée et célébrée.
« Un athlète a besoin d’être pleinement lui-même pour performer et ne doit plus se sentir obligé de cacher une partie de son identité. Le monde du sport doit désormais montrer l’exemple quand il s’agit d’inclusion, de respect et de fraternité. »
« Le message de la Pride House en faveur de l’inclusion et de la diversité dans le sport de haut niveau est important pour moi. Je pense que tout le monde devrait avoir la possibilité de se sentir en sécurité dans les espaces sportifs, et le travail d’organisations comme Pride House est impératif pour atteindre cet objectif, et je suis fier de m’associer à leur mission. »
Campbell Harrison est un grimpeur sportif professionnel ouvertement homosexuel et qualifié pour les Jeux olympiques de 2024, originaire de Melbourne, en Australie. Campbell pratique l’escalade depuis 2006 et est membre de l’équipe nationale australienne d’escalade depuis 2012. Au fil des ans, il a remporté de nombreux titres nationaux et a voyagé dans le monde entier pour se frotter aux meilleurs grimpeurs du monde sur le circuit des compétitions internationales. Il est tombé amoureux de l’escalade en tant qu’activité sportive, consacrant sa vie à l’entraînement, et a ainsi découvert toutes les autres facettes merveilleuses de la communauté des grimpeurs. Pour lui, l’escalade est un espace dans lequel il peut s’épanouir en tant que personne homosexuelle, et il espère partager cet épanouissement avec l’ensemble de la communauté sportive par le biais d’initiatives telles que la Pride House.
“En tant qu’athlète médiatisée, je considère qu’il est de ma responsabilité d’utiliser ma plateforme pour promouvoir l’inclusion et la diversité dans le sport et au-delà. Le sport a le pouvoir de rassembler les gens et de briser les barrières. Je veux montrer aux jeunes LGBTQ+ que leur orientation ou leur identité ne doit jamais être un obstacle à leurs rêves. Mon engagement envers la communauté LGBTQ+ est une extension naturelle de ma conviction que chacun·e mérite de vivre authentiquement et d’être accepté·e pour ce qu’iel est.
De plus, je suis déterminée à lutter contre les violences sexuelles et sexistes dans le sport, et à promouvoir le respect de notre environnement. Pour moi, ces luttes sont interconnectées, car elles touchent toutes au respect fondamental de chaque individu et de notre planète. Il est crucial pour moi de remettre les valeurs du sport et les valeurs olympiques au centre de nos préoccupations. Chaque événement sportif est politique, et les Jeux Olympiques sont une occasion unique de mettre en avant ces combats essentiels.
À travers mon parcours, j’espère inspirer et soutenir ceux qui luttent encore pour leur place dans le monde.
Je suis honoré de participer à cet événement exceptionnel qu’est la Pride House des JO Paris 2024, où nous célébrons la diversité et l’inclusion dans le sport et la société.”
Charline Van Snick, judokate olympique belge
Je suis Charline Van Snick, une athlète de judo belge né le 2 septembre 1990 à Liège. Depuis mon plus jeune âge, j’ai développé une passion pour le judo, une histoire de famille, une discipline qui exige rigueur, détermination et respect. Ma carrière sportive a été marquée par de nombreux succès, notamment une médaille de bronze aux Jeux Olympiques de Londres en 2012. Mon parcours est également jalonné de victoires aux championnats d’Europe, championnats du monde, Masters. Au cœur du judo belge, je suis là, super fière d’être la troisième judokate la plus décorée (toutes catégories H et F)
En dehors des tatamis, je suis une fervente défenseuse des droits LGBTQ+, la lutte contre les discriminations, les violences sexuelles et sexistes dans le sport et le respect de notre environnement. Mon engagement va bien au-delà des compétitions sportives, car je crois fermement en l’importance de l’égalité et de l’inclusion pour tous·tes, quel que soit leur orientation sexuelle ou leur identité de genre. Pour moi, les discriminations sexistes et LGBT+phobes sont deux faces d’une même médaille d’injustice qu’il faut combattre de manière globale et transversale.
« Le Brésil est le pays qui tue le plus de personnes trans et travesties dans le monde, avec cette dure réalité dans notre communauté, je suis un fervent défenseur de la lutte pour notre droit d’exister et de vivre. Être ambassadrice de la Pride House – Paris 2024 est une autre action d’affirmation vers un monde plus diversifié et égal pour tous. »
Edênia Nogueira Garcia (née le 30 avril 1987 à Crato) est une nageuse paralympique brésilienne. Elle concourt dans les catégories pour personnes handicapées physiques et représente l’équipe brésilienne depuis 2001. Elle a participé à cinq éditions des Jeux paralympiques et a remporté des victoires aux Jeux parapanaméricains et aux championnats du monde.
Elle a été la première athlète brésilienne, parmi les olympiens et les paralympiens, à réaliser un triple championnat du monde. Fin 2019, lors des championnats du monde de natation à Londres, elle a réalisé un autre exploit sans précédent en devenant quadruple championne du monde – un titre qu’aucune autre Brésilienne n’a encore atteint.
En championnat du monde, la nageuse paralympique a accumulé 17 médailles (05 d’or, 09 d’argent et 04 de bronze) et trois aux Jeux paralympiques (02 d’argent et 01 de bronze).
En plus d’être nageuse, Edênia est également connue pour ses discours de motivation. En 2019, lors des Jeux parapanaméricains de Lima, elle s’est exprimée publiquement pour la première fois, dans une interview accordée au journal O Estado de São Paulo, sur son orientation sexuelle. »
C’est avec la musique et des chansons en bandoulière que j’essaie de désarmer ceux qui se sentent supérieurs, à d’autres, à la différence, à ceux qui ne sont pas comme eux.
Toutes les occasions qui nous encouragent à construire des ponts, par-dessus les murs qui nous déconnectent, nous séparent, nous divisent, nous classifient, nous jugent, me font croire qu’il est possible de changer la couleur de nos pensées. La Pride house en est une d’exception.
Édith a laissé une empreinte indélébile dans le monde de la musique depuis le début des années 2000, lorsqu’elle formait la moitié du duo Les Valentins, découvert par Étienne Daho. Guitariste exceptionnelle, compositrice inspirée et réalisatrice recherchée, Édith possède un parcours impressionnant. Elle a collaboré avec certains des plus grands noms de la chanson française, tout en se permettant désormais des incursions prolongées sur scène, comme actuellement avec Zazie.
Connue pour sa gestuelle animée et sa verve passionnée, Édith est une artiste entière, à la fois dans l’ombre de la création en studio et sous les projecteurs.
Palmarès de ses collaborations vertigineux et figure audacieuse et libre dans le paysage musical, elle accorde une importance primordiale à l’écoute et à la rencontre humaine. Sa contribution dépasse la simple technique musicale. Elle infuse chaque projet de son propre ressenti et de sa vision artistique.
Eric Mitchell, athlète passionné depuis son plus jeune âge, a fait ses débuts olympiques à l’âge de 17 ans lors des Jeux olympiques d’hiver de 2010 à Vancouver. Son parcours vers la qualification olympique a été marqué par la résilience et la détermination, incarnant l’esprit d’unité et de célébration que représentent les Jeux olympiques.
En tant qu’athlète olympique, Eric a été le témoin direct de l’impact du changement climatique sur les sports d’hiver, ce qui a conduit à des adaptations telles que la réfrigération de haute technologie pour préserver l’intégrité sportive. Assumant son identité d’ancien athlète homosexuel, il s’est fait le champion des initiatives d’intégration au sein de la communauté sportive, plaidant pour la diversité et l’acceptation.
Eric est membre de la commission de la culture et du patrimoine olympique et ancien élève du programme des jeunes dirigeants du CIO, où il poursuit son engagement en faveur de la préservation des valeurs olympiques par le biais du progrès social. Son travail souligne sa volonté de promouvoir l’excellence, l’amitié et le respect au sein du Mouvement olympique.
Dans son prochain rôle de modérateur, Eric vise à inspirer en illustrant les idéaux de Coubertin dans des contextes modernes. Il croit au sport en tant que force unificatrice puissante et se consacre à la promotion de l’inclusion et de la durabilité, reflétant les principes durables de l’Olympisme.
L’athlète paralympique Gema Hassen-Bey, qui a remporté la première médaille d’escrime de notre pays aux Jeux de Barcelone en 1992, a participé à cinq Jeux consécutifs et a été porteuse du flambeau aux Jeux d’Athènes en 2004. Elle se prépare actuellement à être la première femme à atteindre le sommet du Kilimandjaro en fauteuil roulant – un projet d’entrepreneuriat physique, technologique et social promu par l’association Bey proAction, qui a l’intention de développer un Handbyke de montagne qui aide à ouvrir le sport au VTT inclusif et à faciliter la mobilité et la jouissance de la nature pour les personnes handicapées. Sur le site www.diverscity.es, elle partagera ses expériences dans ce défi pionnier. Sa devise est « Si tu bouges, le monde bouge avec toi », ce qui, espère-t-il, peut faire comprendre qu’il n’y a pas de limites et que nous pouvons tous atteindre nos objectifs.
Lorsque j’ai participé aux Jeux olympiques, je n’étais pas en mesure d’être la version la plus authentique de moi-même. Il y a 40 ans, nous ne nous sentions pas en sécurité pour faire notre coming out. Quelques années après ma retraite, j’ai écrit un livre sur l’histoire de ma vie et grâce à cela, j’ai pu faire mon coming out en public pour enfin vivre ma vie de manière authentique. J’aime à quel point les choses ont changé aujourd’hui, que les athlètes peuvent concourir en étant eux-mêmes et n’ont plus à cacher leur sexualité ou leur identité de genre. Mais nous avons encore du travail à faire et c’est pourquoi je suis fière d’être une ambassadrice de la Pride House Paris. J’aime la célébration authentique de tout ce que nous sommes, non seulement en tant qu’athlètes mais aussi en tant qu’êtres humains. Nous devons nous soutenir les uns les autres dans la communauté LGBTQ+ et c’est pourquoi la Pride House Paris est si importante pour moi.
Considéré comme le plus grand plongeur de l’histoire, Greg Louganis est le seul homme à avoir remporté des médailles d’or au tremplin de 3 mètres et à la plateforme de 10 mètres lors de Jeux Olympiques consécutifs (1984, 1988).
Acteur de formation, danseur, mannequin et porte-parole, le vaste répertoire de compétences de Greg le maintien en demande et aux yeux du public.
En tant que GOAT incontesté de l’état d’esprit, Greg partage ses connaissances et sa sagesse à travers son cours de méditation et de pleine conscience, ainsi qu’à travers ses livres, interviews et allocutions. Partout dans le monde, les milliards de personnes qui ont regardé les Jeux olympiques de 1984 ou de 1988 ont été fascinés par la poésie de Greg Louganis : la beauté et la puissance de son plongeon ont conquis le monde.
Avec un total de 5 médailles olympiques, 5 titres de champion du monde, 6 titres panaméricains et 47 titres nationaux, soit plus que quiconque dans l’histoire des États-Unis, ses records restent invaincus.
Aujourd’hui, en tant que coach, conférencier, auteur, acteur, activiste et humanitaire, il perpétue sa tradition d’excellence.
Les causes qui lui tiennent à cœur comprennent le VIH/SIDA, les LGBTQ+, l’adoption/les soins en famille d’accueil, la santé mentale/la toxicomanie, les droits de l’homme, les animaux, les problèmes environnementaux et le changement climatique.
“Je suis honoré d’être ambassadeur de Pride house car, pour moi, la Pride house représente une opportunité. Je veux que les athlètes du monde entier voient qu’il est possible d’être un athlète et d’être out et fier. Il est possible non seulement d’être accepté, mais aussi d’être célébré pour ce que l’on est.”
« Je suis très enthousiaste et fière de voir la Pride House prendre vie aux Jeux de Paris. Pendant trop longtemps, les personnes homosexuelles ont été isolées dans le sport, forcées de concourir dans le placard et de se cacher, ou, dans de nombreux cas, ont arrêté de faire du sport en raison d’un sentiment de non-appartenance. Il s’agit d’une étape importante vers l’acceptation radicale et l’inclusion, et je ne pourrais être plus honorée d’être ambassadeur et d’encourager les athlètes LGBTQ qui participeront à la compétition cette année !”
Gus Kenworthy est un freeskieur, acteur, mannequin et militant britannico-américain.
Né à Chelmsford, en Angleterre, Gus a déménagé aux États-Unis à l’âge de deux ans et a commencé à skier peu après dans sa ville natale de Telluride, dans le Colorado. À 16 ans, Gus a été découvert par le monde international du ski lorsqu’il a posté une vidéo d’une minute de lui-même sur les pistes de Telluride. La vidéo a reçu beaucoup d’attention et les sponsors ont frappé à la porte ; sa carrière professionnelle a décollé.
Kenworthy est connu comme l’un des meilleurs skieurs de parc de tous les temps et l’un des seuls athlètes à être monté sur le podium dans les trois disciplines (slopestyle, halfpipe et big air) et à avoir été le premier à réaliser de nombreuses figures révolutionnaires dans chacune d’entre elles.
En 2014, Kenworthy a remporté une médaille d’argent pour l’équipe des États-Unis lors de la première édition du slopestyle aux Jeux olympiques de Sotchi, en Russie. Au cours de ces Jeux, il a acquis une reconnaissance internationale après avoir sauvé trois chiots errants et leur mère de l’euthanasie, attirant ainsi l’attention sur la situation critique des animaux de sauvetage.
En 2015, Gus a fait son coming out en couverture du magazine ESPN et est devenu le premier athlète professionnel ouvertement gay dans un sport d’action.
Aux Jeux olympiques de 2018, Kenworthy est entré dans l’histoire en devenant le premier homme ouvertement gay (avec Adam Rippon) à concourir pour les États-Unis aux Jeux olympiques d’hiver. Pendant ces Jeux à Pyeongchang, Gus a embrassé son petit ami de l’époque en direct à la télévision, ce qui a été un moment important pour la visibilité des athlètes LGBTQ+ et des communautés sportives.
Gus a tâté de la comédie en faisant des apparitions dans The Real O’Neals, Will and Grace et Olympic Dreams, mais en 2019, il a décroché un rôle régulier dans la série American Horror Story de Ryan Murphy : 1984. Il a également participé à des émissions telles que The Late Show with David Letterman, The Ellen Degeneres Show, Conan, Drop the Mic, Celebrity Family Feud, Hollywood Medium, GMA, The Today Show, Larry King, The Challenge et Coming Out Colton, et a été juge invité dans RuPaul’s Drag Race, Top Chef et Beat Bobby Flay. En janvier 2023, Kenworthy a participé à l’émission Special Forces : World’s Toughest Test. Il est également apparu aux côtés de Jane Fonda, Lily Tomlin, Rita Moreno et Sally Field dans 80 for Brady de Paramount.
Il a fait la couverture d’ESPN : The Magazine, The Advocate, Attitude, Gay Times, Man of Metropolis, OUT, People, Purist, Vulkan et a été présenté dans Architectural Digest, ESPN’s The Body Issue, GQ, Interview, Paper et Vogue.
Gus est ambassadeur de Prada, Monster Energy, Smith Optics, Atomic Skis, Beam, CANN et MASTERS App. En 2022, Gus Kenworthy a créé la Worthy Foundation, une organisation 501c3, pour aider la communauté LGBTQ+. Il a participé à la randonnée AIDS/LifeCycle, une randonnée à vélo de 545 miles entre San Francisco et Los Angeles en 2019, qui a permis de récolter 249 745 dollars pour l’organisation. Il travaille avec le Trevor Project, une organisation à but non lucratif axée sur les efforts de prévention du suicide chez les jeunes LGBTQ+ ; Happy Hippie Foundation, qui aide et se concentre sur l’itinérance et les droits des LGBTQ+ ; GLSEN, qui veille à ce que les étudiants LGBTQ+ puissent apprendre et grandir dans un environnement scolaire exempt d’intimidation et de harcèlement ; ainsi que The Humane Society International, qui travaille dans le monde entier pour promouvoir le lien entre l’homme et l’animal et lutter contre la cruauté sous toutes ses formes.
Kenworthy réside à Los Angeles, en Californie, avec son chien Birdie.
Je suis fière d’être ambassadrice de la Pride House, et de contribuer à la sensibilisation du grand public
Il y a beaucoup de méconnaissances et de clichés sur les personnes transgenres. Et plus on sera visible et représentée, plus on rétablira la vérité
Et je souhaite te dire, à toi, qui t’interroge sur ton identité : il est OK de vivre TA vie comme tu l’entends. Fais ce qui est juste pour toi, peu importe que ça plaise ou non aux autres. L’essentiel est de s’écouter et d’honorer sa véritable nature.
Halba Diouf, spécialiste du sprint (200m) rêvait des Jeux Olympiques de Paris 2024. Mais ses espérances ont volé en éclats lorsque la Fédération internationale d’athlétisme a pris la décision d’interdire les compétitions internationales aux femmes transgenres.
Elle est la première sportive transgenre à faire la couverture de « L’Équipe ». Elle souhaite maintenant être la première femme transgenre reconnue professionnellement en athlétisme.
Halba est engagée pour que les droits des personnes transgenres soient respectés dans le domaine sportif
« J’ai vraiment hâte que cette collaboration avec Pride House prenne vie et que mon projet Compete Proud ait un impact réel. C’est unique que l’équipe prenne part à une telle opportunité, rapprochant des Jeux la conversation autour de la diversité et de l’inclusion dans le sport. »
Ancien patineur artistique. Olympien. Jeune leader du CIO. Fondateur de Compete Proud.
Javier Raya est un patineur artistique olympique espagnol. Il a concouru au plus haut niveau international pendant plus de 15 ans, étant finaliste aux Championnats d’Europe et aux Championnats du monde. Ayant suivi une formation dans le domaine des médias et de la communication, il travaille en étroite collaboration avec les institutions sportives et les athlètes. Javier est passionné par le développement de la diversité et de l’inclusion dans le sport.
« Je vais régulièrement à la rencontre de nombreuses écoles, entreprises et centre de formation afin de sensibiliser sur les défis rencontrés par les personnes LGBTQIA+ dans le monde du sport et au-delà. J’ai également eu le privilège d’intégrer des organisations telles que la Commission Anti-Discrimination et Égalité de Traitement de la Fédération Française de Rugby, L’Autre Cercle en tant que rôle modèle, et Nightline France, qui œuvre pour la diversité, l’inclusion ainsi que la santé mentale dans le monde professionnel, universitaire et sportif.Je tiens à exprimer toute ma gratitude pour l’opportunité de travailler avec la Pride House Paris. C’est un véritable honneur de collaborer avec une organisation aussi inspirante et engagée dans la promotion de l’égalité et de la diversité. »
Je suis très heureuse d’être ambassadrice de la Pride House Paris 2024 et d’être un exemple de diversité dans mon sport. Il est important pour moi de montrer qu’il est possible d’atteindre le sommet du sport d’élite et d’être fière de qui je suis.
J’aime l’idée que la Pride House offre à chacun un espace sûr pour faire du sport.
Jolyn Beer est une tireuse sportive allemande, l’une des femmes les plus décorées de l’ère actuelle du tir sportif féminin. Elle peut se targuer d’avoir remporté plusieurs championnats du monde et d’Europe en individuel et en équipe au cours de la dernière décennie, le plus récent ayant eu lieu en 2022. Jolyn termine à la 6ème place lors de sa première participation aux jeux olympiques
« J’ai passé une grande partie de ma vie à ne pas être authentiquement moi-même par peur de l’impact que cela aurait sur ma carrière sportive et les gens ne comprennent pas l’impact préjudiciable que cela a sur une personne lorsqu’elle se sent honteuse et exclue. Depuis que j’ai fait mon coming-out en tant que Queer, ma vie sur l’eau et en dehors a été incroyable et maintenant je veux être visible et représenter ceux qui me ressemblent, qui se sentent comme moi et qui aiment comme moi. C’est pourquoi je suis si fière de soutenir la Pride House de Paris 2024 pour aider à faire du sport un lieu inclusif qui nous permette à tous d’atteindre notre plein potentiel ou pour soutenir le sport dans des environnements plus sûrs, exempts d’homophobie et de transphobie. »
Lauren Rowles, double championne paralympique, du monde et d’Europe, a commencé à pratiquer le para-aviron en 2015 après être devenue handicapée du jour au lendemain à l’âge de 13 ans à la suite d’une lésion de la moelle épinière. Lauren a été inspirée par les Jeux paralympiques de Londres 2012, qui ont donné le coup d’envoi à son rêve de monter un jour sur le podium paralympique. Quatre ans plus tard, Lauren a remporté l’or aux Jeux paralympiques de Rio 2016 après seulement 18 mois de pratique et est devenue l’une des rameuses les plus performantes de l’histoire de ce sport. Aujourd’hui, Lauren s’apprête à participer à ses troisièmes Jeux paralympiques à Paris et souhaite entrer dans l’histoire en devenant la première rameuse paralympique à remporter trois médailles d’or consécutives. Lauren est également une athlète queer qui se passionne pour la visibilité et la représentation des athlètes LGBTQ+ et qui veut s’assurer que le sport est une place pour tous.
« Je partage et soutiens les valeurs et les initiatives portées par la Pride House.C’est une opportunité de défendre l’inclusion par le sport et de célébrer la diversité.Je suis heureuse de devenir une ambassadrice de la Pride House pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Le but étant pour moi de mettre en lumière nos différences tout en s’acceptant pleinement. En tant qu’athlète, j’ai eu la chance d’évoluer dans un sport où je n’ai pas ressenti le poids des discriminations. Pour autant ce n’est pas toujours le cas. Il est parfois difficile de s’assumer, mais pour moi chacun doit être fier de qui il est sans avoir de craintes ni de peurs. »
« En tant qu’artiste j’ai toujours eu à coeur de m’engager en faveur de la communauté LGBTQIA+. Pouvoir être ambassadrice de la PRIDE HOUSE est pour moi un honneur car il est important que notre communauté puisse être représentée et avoir un espace inclusif et safe pendant les jeux olympiques, événement marquant de l’année 2024 en France. Je suis donc très fière d’apporter ma petite pierre à ce bel édifice que sera la Pride House • Paris 2024 »
Louïz est une artiste et militante transgenre d’origine Réunionnaise. Chanteuse danseuse comédienne engagée, elle utilise régulièrement son art pour apporter de la visibilité à la communauté LGBTQIA+. Son film documentaire Louïz de l’Évolution à la [R]Évolution est disponible en streaming sur MYCANAL plateforme de CANAL+. Son livre « PAPILLON » publié chez City Éditions est disponible dans les librairies depuis novembre 2023.
Après une carrière en boxe féminine durant 6 ans dans lequel j’ai évolué dans l’équipe de France militaire où j’ai obtenue les titres de championne de France militaire et aussi vice championne de France nationale j’ai décidé de m’assumer pleinement. Je n’en pouvais plus de me cacher, de ne pas passer le cap médicale de ma transition. Alors je l’ai fais et à la suite de ca j’ai demandé à concourir dans la catégorie masculine de boxe. Après de longue délibération, la fédération de boxe anglaise à accepté en mai 2024. Je suis le premier boxeur de France et d’Europe à obtenir ce droit.
Les raisons de mon engagement à la Pride House sont simples et clairs. Visibiliser, étendre, informer sur l’existence des personnes trans dans les sports de haut niveau souvent les personnes trans se cachent car interdites dans les compétions… Il n’y a pas où très peu de personne Trans qui pratique les sports de compétitions pour de multiples raisons et discriminations. Et surtout il n’y a aucune législation qui régissent sur cette question, aucune fédération sportive n’est d’ailleurs aligné sur cet élément. Je souhaite que cela change.
« Même si je ne me suis pas engagée jusqu’à présent comme ont pu le faire d’autre ambassadrices et ambassadeurs de la Pride House, pour moi, c’état avant tout un engagement au quotidien pour la cause de l’inclusion des LGBTI+ qui m’anime de manière finalement « ordinaire ». C’est, je crois, une autre façon de donner l’exemple auprès des plus jeunes. L’inclusion des plus jeunes dans la singularité est ce qui me tient le plus à cœur. »
J’ai joué en amateur en Equipe de France pendant une dizaine d’année. J’ai été championne d’Europe par équipes en 1999 et championne du monde par équipes en 2000 à Berlin (2nd ex aequo du classement individuel).
J’ai poursuivi dans le même temps mes études car je ne souhaitais pas passer professionnelle et j’ai obtenu une maîtrise de sciences économiques et un DESS en management du sport.
Le sport en général a toujours été ma passion et le golf en particulier grâce à un papa enseignant (je suis née dedans !).
J’ai décidé m’investir « backstage » dans ma fédération. J’ai passé le concours du professorat l’année de mon titre aux Mondiaux. J’ai intégré donc la ffgolf cette année-là et je ne l’ai plus quittée. Après différentes missions, j’occupe aujourd’hui les fonctions de DTN adjoint en charge du Haut Niveau et de l’organisation sportive. Mon parcours à la fédération m’a permis également d’être capitaine de l’équipe de Jr Ryder Cup à 2 reprises (2016 et 2018) ainsi que capitaine d’équipes de France et particulièrement de l’équipe masculine qui a remporté les Mondiaux de 2010. Championne du Monde chez les dames en tant que joueuse et chez les messieurs en tant que capitaine, j’ai fait les 2.
Sur la partie plus perso, j’ai été une première fois mariée avec un joueur professionnel de golf avec qui j’ai 2 filles (21 ans et 17 ans). J’ai ensuite rencontré ma future femme, Céline à la fédération en 2014 et c’est à ce moment là que j’ai fait mon coming out à 42 ans. J’ai divorcé en 2014 et me suis remariée en 2018. En 2019, le petit Tom, que Céline a porté, est venu au Monde et je l’ai adopté.
Être un athlète atteint d’un handicap rare et LGBTQIAP+ au Brésil est une mission ardue. Ma condition inhabituelle reflète également la rareté de la représentation de notre communauté dans le sport de haut niveau. Les chemins que j’ai empruntés remettent en question les préjugés, mais ouvrent des portes pour que d’autres soient inspirés et réalisent leurs rêves. Et c’est ce qui me motive, dans la piscine et en dehors.
Je suis très fière d’être l’ambassadrice de la Pride House Paris 2024 et d’avoir l’occasion de témoigner au monde entier l’importance de la diversité, de l’inclusion et de la liberté dans le sport, avec la fierté d’être qui je suis.
Mariana est née dans la municipalité d’Itaboraí, à l’intérieur de l’État de Rio de Janeiro. À l’âge de sept ans, elle participe déjà à des compétitions aquatiques. À quatorze ans, on lui diagnostique le syndrome d’Arnold Chiari, une malformation rare qui affecte le système nerveux central.
Elle est atteinte du syndrome d’Arnold Chiari, une malformation rare qui affecte le système nerveux central. Elle est la seule nageuse paralympique au monde à être atteinte de cette maladie neurologique évolutive. Même si elle nage depuis l’enfance, trouver l’entraînement idéal reste un défi en raison de la variabilité des symptômes de la maladie. L’athlète a récolté d’importantes médailles au cours de sa carrière dans la catégorie S9, notamment des titres aux championnats du monde de natation à l’île de Madère en 2022 et à Manchester en 2023, ainsi qu’une médaille de bronze aux Jeux paralympiques de Tokyo 2020.
Je suis journaliste. Née dans les Landes en 1975, j’ai fait mes études à Bordeaux avant d’entamer une carrière de rédactrice au sein des rédactions de France 3.
Depuis 15 ans, je présente Arte Journal tous les soirs à 19h45 sur la chaine culturelle et européenne Arte.
A ce jour je suis la seule présentatrice ouvertement lesbienne du paysage audiovisuel français.
En 2004, j’ai participé à la création de la première chaine LGBT française PinkTV sur laquelle je co présentais la quotidienne culturelle Le Set avec Christophe Beaugrand.
En 2023, j’ai réalisé le documentaire « Lesbiennes, quelle histoire ?», une plongée à la rencontre des femmes qui ont fait éclore et vivre l’identité lesbienne tout au long du XXème siècle.
Je suis aussi la mère de deux garçons, des jumeaux nés grâce à une PMA réalisée en Espagne.
Si j’accepte avec joie d’être ambassadrice de la Pride House France 2024, c’est que je sais qu’un évènement sportif de l’ampleur des jeux olympiques est l’occasion rêvée de toucher un maximum de personnes et de leur faire comprendre les enjeux de la communauté LGBTQI. Quoi de mieux pour se comprendre que de se rencontrer, de vivre des moments d’émotion ensemble ?
La peur de l’autre, qui peut mener à la haine, se complait dans l’idée que nos mondes sont trop différents. Or sur un terrain (ou un dance floor !), il n’est que question d’un même mouvement collectif.
Je crois aux valeurs défendues par la Pride House et j’espère pouvoir apporter mon aide pendant ce grand moment.
« Je crois profondément en la force de l’exemple et en l’exemplarité. M’engager pendant la Pride House c’est simplement profiter de la fenêtre de visibilité qu’offre les JO pour montrer au monde que nous pouvons tous vivre ensemble en étant différents. »
« Depuis mon retour de Tokyo, je me suis engagée a lutter a mon échelle, contre le sexisme et l’homophobie dans le sport. Je participe a des tables rondes, à des projets de campagne pour lutter contre l’homophobie.
En france les athlètes de la communauté LGBT n’ont pratiquement pas de place dans le sport de haut niveau pour plusieurs raisons (peur, non accès au haut niveau..). Je trouve que participer à cet événement mondial et remplir ce rôle d’ambassadeur.ice, c’est donner un peu plus de place a la communauté, et pourquoi pas inspirer d’autres athlètes a prendre eux aussi la place qu’iels méritent.
Ce serait avec grande fierté que j’endosserais ce rôle d’ambassadrice. »
Marie Patouillet , 35 ans
Athlete paralympique en cyclisme sur piste et sur route
Médecin generaliste
Double médaillée de bronze aux jeux paralympiques de Tokyo
Vice championne du monde 2024 sur piste (500M)
« J’ai hâte d’entrer en contact avec d’autres athlètes LGBTIQ+ sur le terrain et en dehors. J’espère les inspirer et leur donner les moyens d’agir grâce à mon histoire, et contribuer à cette initiative qui leur offre un espace sûr »
Une carrière de 18 ans dans le sport exigeant qu’est le plongeon est déjà un exploit en soi, mais Matthew est l’un des rares athlètes à avoir réalisé le tiercé gagnant en remportant les Jeux olympiques (2008), la Coupe du monde (2010) et les Jeux du Commonwealth (2014).
La victoire de Matthew à Pékin 2008 restera à jamais dans les annales, non seulement parce qu’il a réalisé le meilleur plongeon de l’histoire olympique, mais aussi parce qu’il a fait son coming out avant ses débuts olympiques, devenant ainsi le premier champion olympique ouvertement homosexuel.
Depuis qu’il a remporté l’or à Pékin, Matthew a utilisé sa plateforme d’ambassadeur, de conférencier et d’artiste pour défendre les questions liées à la santé mentale et au bien-être, ainsi qu’à la communauté LGBTQIA+.
Le prochain invité est l’ancien nageur international et animateur de médias Michael Gunning. Il a représenté la Jamaïque et la Grande-Bretagne tout au long de sa carrière de 16 ans, jalonnée de médailles, dont 8 records nationaux, 3 titres britanniques et 2 championnats du monde de natation. Michael Gunning est également le premier nageur ouvertement gay du Royaume-Uni et il est le parrain du Kaleidoscope Trust, qui lutte pour l’égalité des droits dans le monde entier.
« Le sport est un meilleur endroit lorsque chacun peut être authentique, et je suis à jamais reconnaissant pour tout le soutien qui m’a permis de devenir l’athlète et la personne que je suis aujourd’hui. Les Jeux olympiques ont une façon étonnante de rassembler les gens et d’unir des cultures diverses qui nous permettent d’inspirer, de célébrer et de renforcer l’authenticité. Je suis ravie et honorée de travailler avec Pride House dans la perspective de Paris 2024, et j’ai hâte de montrer à tous les habitants de la planète que tout est possible ».
« Aujourd’hui, dans un climat mondial très préoccupant pour la communauté LGBTQIA+, il nous semble plus qu’essentiel de soutenir la PRIDE House. Le sport doit être avant tout un lieu d’inclusivité, de sensibilisation et de représentation de nos différences. En tant qu’artistes lesbiennes, nous sommes très fières de contribuer à cet évènement !«
Nathalie Masduraud & Valérie Urrea signent collectivement la réalisation de films documentaires et fictions, avec un focus particulier porté sur le genre et le féminisme. En 2021, elles conçoivent et dirigent la série manifeste H24, 24 heures dans la vie d’une femme, 25 courts films de fictions inspirés de faits réels, rendant compte des violences faites aux femmes. Une diversité de voix et de talents pour la création d’une série européenne unique et puissante, qui a rassemblé à ce jour plus de 15 millions de spectateurs sur la chaîne et la plateforme d’ARTE. Leur dernière réalisation proposera une relecture inédite du Deuxième sexe de Simone de Beauvoir. Un long métrage documentaire qui réunira les paroles de femmes activistes à celles de personnalités exceptionnelles comme Judith Butler, Laure Murat, Kellie Carter Jackson ou Silvia Federici. Une sortie sur ARTE est prévue pour l’automne 2024.
Primées internationalement, les deux réalisatrices ont reçu en 2018 l’Etoile de la Scam pour leur film Focus Iran. Leur série Iran#NoFilter a remporté plusieurs prix internationaux. En 2022, leur film sur Alice Guy a reçu le Best documentary Award de la critique américaine à Los Angeles.
Mon parcours n’a pas toujours été positif et facile. Enfant, j’étais très actif et je n’avais pas de modèles sportifs de haut niveau à admirer pour savoir qu’il n’y avait pas de mal à être homosexuel, à faire du sport et à réussir. Je m’engage à sensibiliser et à informer sur les raisons pour lesquelles l’inclusion de la communauté arc-en-ciel est vitale pour tous. Je m’engage à être une ambassadrice positive de la Pride House pour la communauté arc-en-ciel qui s’efforce de l’inclure.
Nikki Ayers PLY, rameuse paralympique australienne, championne du monde
Nikki Ayers est une rameuse paralympique, une infirmière en soins intensifs et une sage-femme de Canberra. Nikki a eu un impact significatif à la fois dans son sport et dans sa profession. Nikki a commencé le para-aviron en 2018 après une grave blessure au rugby, rencontrant rapidement le succès et représentant l’Australie aux Jeux paralympiques de Tokyo 2020 dans le quatre de couple mixte PR3. Nikki a connu une saison exceptionnelle en 2023 en para-aviron en remportant l’or à la Coupe du monde II à Varèse et en battant le meilleur temps du monde dans la catégorie PR3 double mixte. Nikki a réalisé son plus grand exploit lors des Championnats du monde d’aviron 2023 à Belgrade, en Serbie.
Elle a remporté la seule médaille d’or australienne dans la catégorie PR3 en double mixte, se qualifiant pour Paris et s’imposant comme une candidate sérieuse à la médaille d’or. En conciliant sa carrière d’infirmière exigeante avec un entraînement rigoureux, Nikki est une véritable incarnation de la résilience, puisant sa motivation dans le fait d’avoir surmonté l’adversité. Nikki a également participé au programme « Thrive with Pride » de l’Institut australien du sport afin d’être un modèle positif pour la communauté arc-en-ciel.
« Nous sommes ravis de voir cette annonce rendue publique. Nous travaillons ensemble depuis de nombreux mois, développant des idées pour créer des activités passionnantes et interactives et présenter notre travail pendant les Jeux au public français et, bien sûr, aux athlètes olympiques et paralympiques qui y participeront.
Ancienne joueuse internationale de hockey, avec 13 ans d’expérience dans l’élite internationale, enseignante, auteure et modèle LGBTQIA. Professionnelle de la communication, j’utilise mon expérience de toute une vie pour défendre et faire progresser l’inclusion, l’équité et la diversité.
Je suis extrêmement fière d’avoir créé le premier groupe de ressources pour les employés LGBTQIA, Stripes Global, au sein de mon entreprise. En 2020, j’ai coécrit un chapitre de « When the World Stops Watching », un livre sur mon expérience en tant que première athlète féminine irlandaise à avoir révélé publiquement son homosexualité.
En tant qu’activateur de personnes dynamique et motivé par le succès de l’équipe, je suis un leader qui accorde de l’importance à l’établissement de relations et aux compétences de connexion, tant dans ma vie personnelle que professionnelle, et je suis un conseiller de confiance pour les hauts dirigeants.
Devenir ambassadeur de la Pride House pour les Jeux olympiques de Paris 2024 me remplit d’une immense fierté et d’une grande joie. En tant que premier athlète olympique irlandais à avoir révélé son homosexualité, ce rôle est profondément significatif pour moi, car il symbolise un bond en avant dans l’inclusion et l’acceptation au sein de la communauté sportive. En embrassant mon identité, j’en suis venu à redéfinir ce que signifie être macho ; pour moi, il ne s’agit pas des notions traditionnelles de dureté ou de bravade, mais plutôt d’être farouchement compétitif, dévoué et authentique. Ce rôle d’ambassadeur me permet d’inspirer et de soutenir d’autres membres de la communauté LGBTQ+, en démontrant que la véritable force réside dans le fait d’être soi-même sans complexe et de viser l’excellence dans tous les domaines.
Peter Caruth est un joueur de hockey sur gazon irlandais connu pour ses compétences dynamiques et ses contributions significatives au sport en Irlande. Né le 4 juin 1988 à Belfast, en Irlande du Nord, Caruth a commencé à jouer au hockey à un jeune âge et a rapidement démontré son potentiel en obtenant 148 sélections pour l’Irlande.
La carrière de Caruth a pris son envol lorsqu’il a rejoint l’Annadale Hockey Club, où il a développé ses compétences fondamentales et s’est fait un nom sur la scène locale du hockey. Ses performances au niveau du club lui ont valu une place dans l’équipe nationale irlandaise, où il a fait ses débuts en 2010.
Connu pour sa vitesse, son agilité et ses prouesses offensives, Caruth est devenu un joueur clé pour l’Irlande.
L’un des faits marquants de la carrière de Caruth s’est produit lors des Jeux olympiques de Rio en 2016, où il a fait partie de l’équipe irlandaise masculine de hockey sur gazon qui s’est qualifiée pour les Jeux olympiques pour la première fois depuis plus d’un siècle. Il s’agit d’un exploit historique pour le hockey irlandais, et Caruth a joué un rôle essentiel dans le succès de l’équipe.
Outre les Jeux olympiques, Caruth a participé à plusieurs autres tournois internationaux, notamment les Championnats d’Europe où l’Irlande a remporté une médaille de bronze. Ses contributions ont permis de rehausser le profil du hockey sur gazon en Irlande et d’inspirer une nouvelle génération de joueurs.
Au-delà de sa carrière de joueur, Caruth s’est impliqué dans l’entraînement et le mentorat de jeunes athlètes, partageant son expérience et sa passion pour le jeu.
Son dévouement au sport et à son pays a fait de lui une figure respectée de la communauté du hockey sur gazon.Le parcours de Peter Caruth dans le hockey sur gazon illustre le dévouement et le talent nécessaires pour réussir aux plus hauts niveaux de ce sport.Ses réalisations ont laissé un impact durable sur le hockey irlandais et continuent d’inspirer les générations futures.
“J’ai eu beaucoup de chance de découvrir le skateboard à un âge précoce et d’être en contact avec un grand nombre d’amis et de groupes de skate queer. Je suis ouvertement queer et fière de l’être, je défendrai toujours les droits des LGTBQ+. La Pride House est très importante pour sensibiliser et aider le monde du sport à être plus inclusif. Je suis très enthousiaste à l’idée d’être ambassadrice !”
Poppy Starr Olsen, skateuse olympique australienne
Champion Olympique et du Monde avec son équipier Frank Adisson en canoë biplace, Sandra officiellement une femme depuis 2018 est engagée pour la défense des droits des personnes transgenres dans le sport. Par ailleurs Présidente du Conseil d’Administration du Creps de Toulouse, elle participe à l’évolution du sport dans le territoire d’Occitanie. Dans la vie, ingénieur informaticienne de formation, Sandra est responsable du Système d’Information dans la plus grande entreprise adaptée de France (Distribution Service Industriel) dans laquelle elle s’engage à trouver un univers favorable et performent pour les personnes en situation d’handicap.
« Au fil du temps le sport a permis l’émancipation de nombreuses personnes. Les ethnies de tous les continents, les femmes, les personnes en situation d’handicap et bien d’autres personnes invisibles ou minoritaires ont profité des valeurs du sport aux valeurs universelles. Et pourtant aujourd’hui, celui-ci est en train d’organiser l’une des plus grandes discriminations de l’histoire du sport, celle des personnes transgenres, sans arguments vérifiables ni faits réels. La Pride House Paris 2024 est l’endroit idéal pour partager les connaissances, la vérité sur ce sujet et inviter les gens à la comprendre et à combattre les idées reçues ».
« Il est important pour moi de contribuer à faire entendre la voix de la communauté LGBTQ+. Je sais qu’en tant que jeune athlète lesbienne, il était difficile de faire son coming out et de se sentir en confiance. J’espère que d’autres pourront voir des athlètes impliqués dans la Pride House Paris et se sentir à l’aise et en sécurité. »
Une ancienne professionnelle du BMX devenue professionnelle du VTT. Vainqueur de la Coupe du monde de mountain bike descente/double, médaillée d’argent et de bronze aux championnats du monde, 5 fois championne nationale des États-Unis, médaillée d’or aux X-Games et intronisée au temple de la renommée du BMX en 2022. Elle a couru professionnellement pendant 15 ans pour des équipes telles que Mt.Dew/Specialized et Giant Factory Off-Road Team. En 2007, elle a été paralysée à partir de la taille lors d’une course de Jeep King of the Mountain à Beaver Creek, dans le Colorado.
Née et élevée en Californie du Sud, elle a déménagé à North Vancouver en 2010 et est maintenant fière d’être citoyenne canadienne.
Après des années de rééducation suite à sa lésion de la moelle épinière et une interruption du sport de haut niveau, elle a commencé à jouer au tennis en fauteuil roulant. Elle est rapidement passée du tennis au basket-ball en fauteuil roulant et a fait partie de l’équipe nationale féminine canadienne en 2018. Elle a ensuite remporté l’or aux Jeux para-panaméricains en 2019, s’est qualifiée pour les Jeux paralympiques de Tokyo 2020 en se classant 5e, a remporté l’or aux Jeux du Commonwealth en 2022 et cherche à se qualifier pour les prochains Jeux paralympiques de Paris en 2024.
Elle a été élue athlète féminine de l’année 2022 par Wheelchair Basketball Canada, athlète féminine de l’année 2022 par BC Wheelchair Basketball et athlète féminine paralympique de l’année 2024 par North Shore Sport Awards.
Elle aime parler du sport de haut niveau à de nombreuses jeunes athlètes féminines dans le cadre de panels et d’événements. Après avoir pris sa retraite du basket-ball en fauteuil roulant, son objectif est de devenir entraîneur de haut niveau pour une équipe nationale.